Attention! mini spoiling sans raconter tout l'épisode mais juste une scène qui m'a totalement subjugué.
Si vous êtes tout comme moi fan de la nouvelle série How To Get Away With Murder, je ne vous apprend rien en vous disant qu'elle est grandiose.
Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas, celle-ci est créée pat Peter Nowalk et produite par l'illustre Shonda Rhimes, maman de nos séries préférées comme Grey's Anatomy, Private Practice et Scandal.
La série nous plonge dans l'univers d'Annalise Keating (rôle joué par l'actrice Viola Davis) célèbre avocate reconnue par ses pairs. Elle est également professeur de droit où avec quelques étudiants privilégiés et triés sur le volet par ses soins travaillent avec elle sur des cas confiés à son cabinet.
Ne vous inquiétez pas, nous sommes sur BlackBeautyBag, et je parlerais toujours dans cet espace de tout ce qui a un rapport avec notre beauté. Et si j'en viens aujourd'hui à vous parler de cette série, c'est qu'il y'a un lien.
Hier soir j'ai regardé l'épisode 4 de la saison 1, et j'ai été saisie et stupéfaite par la force des images des dernières minutes de celui-ci. Tout les journaux et sites web connus s'accordent à dire que le jeu de Viola Davis dans cet épisode restera dans les annales de la télévision américaine et qu'elle mériterait de gagner une récompense aux prochains Emmy Awards 2015. Et je suis entièrement d'accord avec eux, j'en ai même oublier ma Olivia Pope (lol).
Je suis restée bouche bée, ces images m'ont bouleversé car rempli de messages symboliques et forts. Un passage très puissant où on découvre une femme forte et vulnérable en même temps.
Une scène qui peut paraître anodine au premier abord car des millions de femmes ont à le reproduire tout les soirs avant de se coucher.... Une scène que vous avez sûrement du voir de nombreuses fois à la télé, mais l'intensité de celle-ci me touche sûrement car c'est une femme noire qui le fait devant des millions de spectateurs devant leur écran à une heure où le pique d'audimat doit être à son point culminant. Et pour moi ce n'est pas rien.
Je ne sais pas pour vous, mais à chaque fois que je me pose devant mon miroir pour me démaquiller et que je me regarde, je repense à cette célèbre scène qui a marqué notre enfance dans Blanche Neige où la méchante sorcière demandait au miroir qui était la plus belle, et que celui-ci lui répondait que c'était Blanche Neige.
Je ne sais pas pour vous, mais à chaque fois que je me pose devant mon miroir pour me démaquiller et que je me regarde, je repense à cette célèbre scène qui a marqué notre enfance dans Blanche Neige où la méchante sorcière demandait au miroir qui était la plus belle, et que celui-ci lui répondait que c'était Blanche Neige.
Lorsque je suis devant le mien, je ne me pose pas cette question, mais je me dis qu'en me démaquillant, l'autre moi que je regarde de l'autre côté est la femme que je suis dans son plus simple appareil, sans artifice ( mascara, anticerne, rouge à lèvres, blush). Le miroir est pour moi un outil à double tranchant selon l'état d'esprit dans lequel nous nous trouvons. Il peut refléter ce que nous désirons voir de nous en meilleure version ou cette image à laquelle on ne veut pas faire face. Le miroir peut être vérité ou mensonge selon notre force ou faiblesse mais aussi notre humeur du moment.
On dit que c'est le miroir que se mire dans la femme ou que les miroirs sont des glaces qui ne fondent pas, ce qui fond, c'est qui s'y mire... C'est totalement vrai!
On dit que c'est le miroir que se mire dans la femme ou que les miroirs sont des glaces qui ne fondent pas, ce qui fond, c'est qui s'y mire... C'est totalement vrai!
Pendant cette scène magistrale, on y voit Annalise (Viola Davis) se démaquiller sans mots dire, dans un silence total ou chaque geste est lentement décortiqué comme pour nous dire mesdames contempler ce moment où chacune de nous peut montrer sa vulnérabilité. J'ai trouvé cet instant symbolique parce qu'à la télé nous sommes habitués à voir des femmes qui se ressemblent, pour ne pas dire des femmes blanches la plupart du temps être l'emblème de la beauté. Et même lorsqu'on nous les montre dans leur plus simple appareil dans des scènes de nu ou de démaquillage, il y'a toujours ce côté glamour et non brut.
La plupart du temps les actrices dans les films ou séries vont au lit sans se démaquiller, j'ai toujours trouvé cela stupide et dangereux de sublimer ce qui n'a pas besoin de l'être! Preuve encore qu'on vit dans une société du beau et de la perfection. Cette scène où rien n'a été enjolivée, faite de manière naturelle m'a mené à me poser différentes questions comme : Est-ce que les scénaristes voulaient nous faire passer un message? Viola Davis en acceptant cette scène prenait t'elle le risque de s'attirer la foudre des internet?
En échangeant avec une amie new-yorkaise fan de la série, j'ai appris que ce passage avait été imaginé et voulu par l'actrice Viola Davis, ce qui me rend d'autant plus heureuse. C'était une manière pour elle de montrer la femme dans son plus simple appareil. Dans une société où nous sommes dirigés par un seul diktat de beauté, beaucoup de femmes noires ne se sentent pas représentées voire belles.
Les cheveux comme je l'ai expliqué plusieurs fois sur mon blog est un sujet assez houleux dans notre communauté, et surtout depuis le retour au naturel où certains aiment jouer les flics du net en montrant du doigt celles qui ont choisi de rester défrisées ou de mettre tissages et perruques et vice versa les défrisées qui se moquent des filles aux cheveux naturels. Pour moi tout cela est du à un manque de dialogue et de pédagogie. Lorsqu'on est aime ses choix et qu'on est bien dans sa peau, on se moque du regard et des critiques des gens. La seule chose que l'on fait c'est de partager ce qui nous apporte ce bien-être trouvé ou retrouvé et en restant positif. Mais cette séquence où elle retire sa perruque est juste incrooooyaaaable!! Ce geste que l'on cache normalement, combien de femmes peuvent le faire devant leur mari? C'est comme les non-dits, on sait que certaines choses existent mais c'est tabou d'en parler ou de les montrer.
Pour Viola, j'y vois une démarche personnelle reflétant ce qu'elle a vécu dans sa vie de femme noire.
Après le succès planétaire du film "La couleur des sentiments" où elle jouait le rôle de la bonne Aibileen Clark, elle a donné plusieurs interviews dans lesquelles elle expliquait que pour trouver un rôle à Hollywood quand on est une femme noire, il faut soit avoir un physique svelte ou des traits fins, et cheveux lisses.
Dans ce numéro du magazine Essence datant de 2013 que j'avais partagé => ICI, elle se livrait sans tabou lors d'une itw vérité qu'elle a accordé au magazine. Voici quelques grandes lignes:
"My image of myself [as a youth] was in the mouths of young White kids calling me ugly and then going home to a mother who did not fully embrace her own beauty." :
L'image que je me faisais de moi même était vécue dans la bouche d'enfants blancs qui me traitaient de moche et ensuite je rentrais à la maison, où je retrouvais une mère, qui, elle même n'aimait pas sa propre beauté.
"I had to defend myself as an artist, but I found myself defending myself as a dark-skinned black woman in front of people who did not know my life. I took my wig off because I no longer wanted to apologize for who I am.":
Je devais me défendre en tant qu'artiste, mais je me suis trouvé me défendre en tant que femme noire à la peau sombre en face de gens qui ne connaissent pas ma vie. J'ai décidé de retirer ma perruque parce que je ne voulais m'excuser d'être ce que je suis réellement.
"There's not one woman in America who does not care about her hair. But we give it way too much value. We deprive ourselves of things, we use it to destroy each other, we'll look at a child and judge a mother and her sense of motherhood by the way the child's hair looks. I am not going to traumatize my child about her hair. I want her to love her hair.":
Il n'y a pas une femme en Amérique qui ne se soucie pas de ses cheveux. Nous leur accordons beaucoup d'importance. Nous nous privons de choses pour eux, nous les utilisons pour se détruire les uns les autres, nous allons voir un enfant et juger une mère et son sens de la maternité à cause de l'aspect des cheveux de son enfant. Je ne traumatiserai pas mon enfant avec ses cheveux. je veux qu'il les aime.
Après avoir lu ces quelques passages, on comprend mieux la symbolique de cette fameuse scène dont je vous parle. Sans oublier que Viola avait fait pendant plusieurs années des crises d'alopécie sévère du au stress et port de coiffures comme les tissages. C'est pour cette raison qu'elle avait décidé de revenir au naturel. Tout ceci aidé par l'homme de sa vie qui n'est autre que son époux. Elle porte des postiches pour les tournages et rôles qu'elle joue, mais a fait la promesse à son mari de rester avec ses cheveux naturels dans la vie de tout les jours car c'est ainsi qu'il l'aime et trouve resplendissante.
Quand elle retire sa perruque pour laisser place à ses cheveux naturels, j'ai pense de suite au documentaire "Good Hair" de Chris Rock, où quelques stars noires avouaient ne jamais aller à la piscine car elles ne voulaient pas mouiller leur tissage ou perruques. D'autres avaient avoué que leurs chéris ne les avaient jamais vu sans, ou qu'elles leur interdisaient de leur toucher la tête.
Il y'a même des femmes dont les compagnons n'ont jamais vu leurs cheveux. Il y'a celles qui déposent leur perruque sur la commode pendant que le chéri dort, et la remettent avant que celui-ci se réveille. Concernant le maquillage, il concerne beaucoup de femmes sans distinction de couleur de peau. De nombreuses femmes se maquillent même pour aller au lit avec leur prince charmant et se remaquille avant qu'il se lève. Pour moi c'est une réelle souffrance que vivent ces femmes et un manque d'estime de soi.
Refuser de se voir telle que la nature nous a faite est une maladie que la société perfectionniste a créée. C'est aussi pour toutes ces raisons que je pense qu'il est aussi le rôle des hommes de soutenir leur campagne dans ce long voyage qu'est la confiance en soi. Ne nous mentons pas, une femme aime être belle, aime qu'on la trouve belle mais se trouvera encore plus belle dans les yeux de celui qu'elle aime. Les magazines et leurs femmes parfaites que l'on sait toutes photoshopées et amaincies ne nous aident pas non plus.
Dans une société où la beauté en silicone a pris le dessus que reste t'il à celles qui veulent célébrer leur beauté à l'état naturel? Nous avons besoin que des femmes comme Viola ou Lupita deviennent plus nombreuses pour faire passer des messages qui bousculent les esprits et nous remettent en question.
Il y'a quelques jours Viola avait été qualifiée de "Less classically Beautiful" par la journaliste Alessandra Stanley du New York Times. Les femmes afro américaines n'ont pas apprécié ce qualificatif qu'elles ont jugé d'insultant. Et je peux les comprendre, pourquoi une femme qui ne correspond pas à l'imaginaire de la beauté occidentale est tout de suite reléguer comme BEAUTE NON STANDARD ou CLASSIQUE? Viola a répondu à cette journaliste en citant un passage du fameux poème "Still I rise" de Maya Angelou: "You may shoot me with your words, you may cut me with your eyes, you may kill me with your hatefulness, But still, like air, I’ll rise!"
Sans compter que la productrice et réalisatrice de séries Shonda Rhimes avait aussi été dépeinte comme une ANGRY BLACK WOMAN (femme noire en colère) par cette même journaliste.
ANGRY BLACK WOMAN, une appellation que je considère négative et bourrée de clichés et stéréotypes. Une femme noire ambitieuse, charismatique, déterminée, qui a du caractère est mal vue.
Michelle Obama avait été qualifiée comme telle aussi. Pourquoi confondre une femme hargneuse et une femme qui a la volonté de réussir et accomplir sa vie. Une femme qui exprime ses désirs de réussite n'est pas forcément une femme en colère mais une femme qui sait ce qu'elle veut, et ce, peu importe sa couleur de peau.
J'ai suivi des séries où des femmes blanches comme Bree Van De Kampf qui aimait tout contrôler d'une main de fer ou même Lynette Scavo qui avait émasculé son mari dans les Desperates Housewives étaient ce que l'on pouvait appeler des ANGRY WOMEN... Mais au grand jamais je n'ai eu à lire ANGRY WHITE WOMEN, donc pour moi c'est encore une forme de racisme ordinaire. Un acte ou une opinion ne doit pas être relégué à une couleur de peau ou communauté.
Le désir de réussir, avoir un fort caractère ou opinion fait parti d'un trait de caractère et de la personnalité d'un être humain et pas de sa couleur de peau.
Et pour en revenir à ce passage du miroir où armer de sa lingette, Annalise (Viola) se démaquille et retire ses faux cils et sa perruque, et se retrouve face à elle même et à l'homme qui partage sa vie ( et je ne peux pas en dire plus car spoil). Je peux vous assurer que vous allez passer par plusieurs émotions et comprendre que lorsqu'on arrive à faire face à notre vrai MOI pour affronter la vie, on peut tout surmonter dans la vie et en sortir vainqueur.
J'espère que ces femmes qui ne se montrent jamais sans leur perruque ou tissage parce qu'elles pensent qu'elles ne sont pas belles saisiront la puissance de cette séquence TV. Je connais des filles que je n'ai jamais vu sans tissage ou perruque, d'autres qui courent directement chez le coiffeur en cachant leur tête avec un foulard par peur d'être vues avec leurs vrais cheveux. Je ne pense pas que cela doit être une partie de plaisir pour elles, et j'ose espérer qu'un jour elles arriveront à se voir avec et sans tout ces accessoires.
J'espère que ces femmes qui ne se montrent jamais sans leur perruque ou tissage parce qu'elles pensent qu'elles ne sont pas belles saisiront la puissance de cette séquence TV. Je connais des filles que je n'ai jamais vu sans tissage ou perruque, d'autres qui courent directement chez le coiffeur en cachant leur tête avec un foulard par peur d'être vues avec leurs vrais cheveux. Je ne pense pas que cela doit être une partie de plaisir pour elles, et j'ose espérer qu'un jour elles arriveront à se voir avec et sans tout ces accessoires.
Alors un conseil les filles, n'ayez pas honte ou peur de votre reflet dans le miroir!! Faîtes de vos imperfections vos atouts, démaquillez vous, libérez vous de vos vêtements, vos dessous, aimez votre corps. Le maquillage et les artifices doivent être des accessoires pour sublimer ce que l'on a déjà, mais ils ne doivent pas prendre une place importante au point de ne plus pouvoir se passer d'eux, et penser quand sans cela nous ne sommes pas belles.
Se sentir belle, c'est se sentir puissante et être capable de tout accomplir!!
Très bel article, très émouvant tout comme la scène en question de la série.
RépondreSupprimerJ'ai vu l'épisode hier, et cette scène m'a bluffé, je m'y attendais pas du tout. J'en avais les larmes aux yeux et je n'ai pas compris pourquoi. Cette scène est très forte car comme tu le dis dans la série (et dans la vraie vie également) c'est une femme forte, qui se met complètement à nue.
RépondreSupprimerJe suis métisse et je n'ai pas les cheveux crépus mais ondulés et très fins, et il y a toujours ce cliché du cheveu noir quand on est métisse. Toute ma vie à l'école on me demandait comment je lissais mes cheveux, quels produits j'utilisais pour avoir des cheveux pareils ... rien ce sont mes cheveux naturels.
Ma famille du côté ma mère qui a les cheveux crépus, n'arrêtent pas de me sortir "tu as de la chance, tu as des cheveux de blancs pas comme nous, c'est pas juste". Je culpabilisais d'avoir des cheveux ondulés et fins donc je n'en prenais jamais soin, tellement je me disais que je ne méritais pas ces cheveux.
Aujourd'hui je prends soin de mes cheveux et je ne réponds pas aux réflexions. Je me rappelle d'un ex qui m'avait sorti "c'est bizarre t'es noire et tu as de beaux cheveux" : j'ai trouvé cette réflexion très blessante, de 1) je suis métisse (papa blanc et maman noire) et de 2) en quoi des cheveux afros, crépus, ultra-frisés sont-ils moches !!!!!
Je ne suis pas trop au courant des débats qu'ils existent dans la communauté noire concernant les cheveux mais quand j'entends les blagues de mon entourage sur les cheveux, ça me choque. Du type, à quoi on reconnait qu'un enfant métisse a une mère blanche ? à sa coiffure, si l'enfant est mal coiffé la mère est blanche, si l'enfant est bien coiffé la mère est noire. C'est absurde !
Petite j'ai été traumatisé par ma mère, qui voulait me coiffer tout le temps : des tresses africaines plaqués, à garder la semaine. Des bains d'huiles, des masques au coco ... alors que je n'en avais pas besoin.
En tout cas excellent article.
Bises.
Super article j'adore j'adhère @nelly_avait_des_akassi 😘
RépondreSupprimerArticle magnifique...
RépondreSupprimerTrès bon article. toutes les femmes sont concernées. Si nous voulons que les medias cessent de nous imposer LEURS critères de beauté nous devons accepter que nous sommes belles tel que nous sommes et que les autres femmes sont belles tel qu'elles sont.
RépondreSupprimerMagnifique ce post! ton article me touche beaucoup car si je ne porte jamais de tissage ou perruques, il m'est néanmoins très difficile de sortir sans maquillage!
RépondreSupprimerUn article véridique et très touchant. Merci Fatou!!! Bineta.
RépondreSupprimerBonsoir Fatou, je te lis depuis de nombreuses années et jamais je n'ai fais de commentaires sur tes articles . Cet article est fort mais sobre, très poignant pour qui comme moi se reconnait dans la scène que tu décris...sauf que je n'ai pas de faux cils :-)
RépondreSupprimerAlors juste merci
A.
Très belle article je l'ai lu avec intérêt parce que je suis passe par la il y a quelques années et c'est Grâce a ton blog et tes conseils que j'ai appris à m'aimer en tant que femme noire avec toutes les spécifiées qui sont les nôtres.
RépondreSupprimerMerci beaucoup de promouvoir la beauté de la femme noire et bonne continuation :-)
Maï
Salut mon homonyme lol j'ai regardé l'episode hier et effectivement cette scène est vraiment marquante ! Viola Davis a un jeu incroyable elle m'a fait aimer la série dès le premier épisode.
RépondreSupprimerun grand merci les filles pour vos commentaires.
RépondreSupprimerQue dire à part bravo, merci etc...
RépondreSupprimerCette scène m'a émue au plus au point mélangeant force/tristesse/vulnérabilité et en lisant ton article je me suis dis je ne suis pas folle alors à avoir vu certains points.
Ton analyse a une telle exactitude, malheureusement j'en connais aussi qui ne sortent ps sans artifice même pour aller chercher le courrier c'est pour te dire.
J'ai partagé j'espère que cet article leur parlera.
il est profond ton article. tu décris si bien cette scène qu'on se l'imagine aisément. Et en effet la femme noire est complexée depuis des générations et il nous appartient, pour nous et pour nos enfants de nous accepter telles que Dieu nous a crées.
RépondreSupprimerbel article, je ne connais pas cette série, mais je vais chercher à la regarder. Chaque femme est belle, il faudrait juste qu'elle apprenne à se regarder, à se contempler et à mettre en avant ses atouts.
RépondreSupprimerNe pas seulement voir ce qui ne va pas et enfin les femmes devraient arrêter d'envier nos soeurs américaines. Faire la distinction entre le petit écran et la réalité est primordial. Il y a toute une éducation à faire dès le plus jeune âge. Dernière chose : heureusement qu'il y a quand même des hommes qui n'aiment pas tous ces tralalas !
Bjr Fatou,
RépondreSupprimerBel article. Je crois que charité bien ordonnée commence par soi-même: nous devons d'abord nous aimer avant de chercher à nous faire aimer. Pour moi le maquillage était un masque. J'ai donc commencé à m'en débarrasser petit à petit. Par exemple, j'ai commencé par ne plus porter de mascara pour sortir en boîte et je me rendais compte que les gens avaient la même réaction envers moi: personne ne vomissait. Ensuite, ce fût le rouge à lèvre...Je crois que l'amour de soi est un art qui s'apprend graduellement. J'ai choisi le démaquillage, pour d'autres, se sera les vêtements ou le fast-food...L'important, c'est de se libérer (graduellement) de ce qui nous empêche d'être nous-même.
Bisou,
Stéphanie
J'ai adoré ton article, je l'ai lu d'une traite. Pour avoir été une de ces filles qui ne sortaient jamais avec ses cheveux naturels, se cachaient sous un bonnet ou un chapeau lorsque j'allais me faire coiffer, cet article me touche d'autant plus du fait d'avoir réellement vécu cette "souffrance". Depuis que j'ai fais mon Big Chop il y'a environ 6mois, même si les deux premières semaines ont été horribles, au travail ou ailleurs j'ai eu le droit à des remarques assez méchantes, je ne regrette absolument rien ça a réellement changer ma vie. Je ne pensais pas gagner autant en confiance, ça m'a réellement changer. Depuis je comprends d'autant plus le choix de Rosianna ( si je ne dis pas de bêtise) d'avoir appelé son blog Révèle-toi, il est vraiment question de ça. Ma vision de la beauté tout entière à changer et franchement je souhaite à toutes celles qui ne s'assument pas de faire cet expérience, parce que c'est vraiment libérateur. Maintenant je suis même triste de faire des coiffures protectrices tellement je me suis habituée à ma little fro ! Et en fan de Shonda Rimes et de la série How To Get Away with murder, je mets mention ++ pour cet article ;)
RépondreSupprimerBisous,
FL
Merci pour ce super article ! J'avais trouvé cette scène super poignante aussi :) !
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